Les oiseaux en mer

En mer, le secteur est très favorable aux regroupements d’oiseaux marins, d’origine nordique pour l’essentiel, qui viennent s’alimenter et se reposer. 

Le milieu marin est le principal espace de vie pour les oiseaux marins qui viennent à terre uniquement pour la reproduction (puffins, fous, alcidés). D’autres espèces fréquentent à la fois le milieu marin et le milieu terrestre tout au long de l’année (goélands, cormorans).

Les oiseaux marins du large

Ces espèces ont une aire de répartition très vaste. Si leur présence est plutôt au large, ils peuvent se rapprocher des côtes, comme le puffin des Baléares. Ces espèces sont particulièrement difficiles à observer et leur connaissance, en termes de fréquentation et d’effectifs dans le Parc, est pour l’instant très parcellaire.

Les grands laridés (goélands bruns et argentés que l’on observe également en zone côtière) et les fulmars, océanites, guillemots, pingouins, fous de bassan, et puffins, fréquentent en nombre le Parc.

Plus de la moitié de ces espèces ont des populations en baisse au niveau mondial et 3 espèces présentent un fort niveau de vulnérabilité selon les statuts Liste rouge UICN : fulmar boréal et macareux moine « en danger », et puffin des Baléares « en danger critique d’extinction ».
 

Puffin des Baléares (Puffinus mauretanicus)

Puffin des Baléares (Puffinus mauretanicus)

Michaël Buanic - OFB

Puffin des Baléares (Puffinus mauretanicus)

Michaël Buanic - OFB

Guillemots de Troïl (Uria aalge), espèce d'intérêt communautaire

Guillemots de Troïl (Uria aalge), espèce d'intérêt communautaire

Benjamin Guichard - OFB

Guillemots de Troïl (Uria aalge), espèce d'intérêt communautaire

Benjamin Guichard - OFB

Goëlands en mer

Goëlands en mer

François Colas - OFB

Goëlands en mer

François Colas - OFB

Les oiseaux marins côtiers

Ces oiseaux fréquentent préférentiellement la frange côtière. Ils sont présents toute l’année avec des effectifs qui varient peu au cours de l’année  et augmentent en période hivernale. Seule la macreuse noire est présente très majoritairement en période hivernale.

Les phases d’alimentation de ces espèces se réalisent en mer avec des poissons, des invertébrés en pleine eau ou sur de petits fonds. Pour leur phase de repos, les oiseaux créent des « radeaux », des zones de regroupement où de nombreux oiseaux sont posés en mer.

Les familles d’oiseaux sont hétérogènes : plongeons, sternes, goélands, mouettes, grèbes et cormorans. 

Les espèces à enjeux de préservation à l’échelle du Parc sont l’ensemble des oiseaux marins côtiers, et plus particulièrement, 2 espèces en période hivernale : la macreuse noire et le plongeon imbrin.
 

Quelles interactions avec les activités humaines ?

Outre les menaces sur les zones de reproduction, avec notamment la perte d’habitat, celles en mer résultent des pollutions (notamment au hydrocarbures), les captures accidentelles dans les engins de pêche et les enchevêtrements dans les déchets flottants.  

Des survols organisés par le Parc sont menés par les scientifiques de l’Observatoire Pelagis (La Rochelle Université / CNRS) pour mieux connaître la diversité, la distribution, les effectifs et l’abondance des différentes espèces ou groupes d’espèces, ainsi que les variations d’effectifs en fonction des saisons.