Les élasmobranches

La diversité de forme, couleur, taille en lien avec leurs habitats, et de types de reproduction, témoigne de la capacité d’adaptation de ces poissons à leur environnement. Les élasmobranches sont pour la plupart des prédateurs que l’on trouve au sommet de la chaîne alimentaire. Certaines espèces sont des charognards opportunistes et d’autres se nourrissent de plancton. Ils jouent un rôle déterminant dans le maintien de la bonne santé des écosystèmes.

Leur cycle de vie 

Il est relativement peu connu du fait de la difficulté d’obtenir des données sur ces espèces qui se répartissent depuis les zones abyssales (à plus de 3000 mètres de profondeur pour 85% d’entre elles) jusqu’aux zones estuariennes et dans les fleuves. 

Les principales caractéristiques de ces espèces, à la longévité importante, les rendent particulièrement vulnérables : une croissance lente, une maturité sexuelle tardive, une longue période de gestation ou d’incubation, et un faible nombre de juvéniles. 
 

Raie brunette (Raja undulata)

Raie brunette (Raja undulata)

Christian Le Breton

Raie brunette (Raja undulata)

Christian Le Breton

Oeuf de raie échoué sur la plage

Oeuf de raie échoué sur la plage

Anavel Ravaud - OFB

Oeuf de raie échoué sur la plage

Anavel Ravaud - OFB

Requin pèlerin (Cetorhinus maximus). Son nom est lié aux longues migrations dont il est capable.

Requin pèlerin (Cetorhinus maximus)

R. Herbert / APECS

Requin pèlerin (Cetorhinus maximus)

R. Herbert / APECS

Raie brunette (Raja undulata)

Raie brunette (Raja undulata)

Eric Pesme

Raie brunette (Raja undulata)

Eric Pesme

Différentes espèces évoluent dans les eaux du Parc

  • le requin pèlerin (Cetorhinus maximus)
  • l’aigle de mer commun (Myliobatis aquila)
  • le requin renard commun (Alopias vulpinus)
  • le requin peau bleue (Pionace glauca)
  • l’émissole tachetée (Mustelus asterias)

Le secteur du panache de la Gironde est identifié comme un secteur historiquement important pour le squale bouclé (Echinorhinus brucus).

3 espèces de raies (raie brunette, raie mêlée, raie bouclée) se reproduisent dans le Parc, comme en témoignent les échouages massifs de capsules de raie. Les capsules de raie brunette s’échouent sur tout le littoral et pour les raies mêlée et bouclée, de façon plus localisée au sud du Parc.
 

Quelles interactions avec les activités humaines ?

Les élasmobranches se retrouvent dans l’ensemble des mers du globe. A l’échelle de la façade atlantique 85 espèces sont recensées. Parmi elles, 24% sont menacées au niveau mondial, 15% au niveau national, en raison des activités humaines : mortalité par la pêche, dégradation ou destruction de leurs lieux de vie.