La qualité et la quantité d'eau
Les baies et les pertuis, peu profonds, sont caractérisés par un faible renouvellement de l’eau. La richesse écologique de ces secteurs particulièrement fragiles est très dépendante de la quantité d’eau douce, arrivant des bassins versants, et de sa qualité.
Les apports d’eau douce
Situé en zone très côtière, le Parc est sous l’influence d’apports fluviaux, des marais et des vastes bassins versants hydrographiques. Ces apports d’eau douce sont déterminants sur le plan quantitatif pour la dynamique hydro-sédimentaire, pour le fonctionnement écologique des écosystèmes et pour les activités humaines qui en dépendent, au 1er rang desquelles, la conchyliculture.
Les apports des cours d’eau au milieu marin sont déterminés par des facteurs naturels et humains :
- la variabilité saisonnière de la pluviométrie
- les aménagements sur les cours d’eau et dans les chenaux
- les prélèvements (usages industriels, eau potable, irrigation) et les rejets (stations de traitement des eaux usées, eaux pluviales…)
Des variations de salinité sont constatées dans les pertuis : elle augmente à la fin du printemps et en été, conséquence de la baisse des débits des cours d’eau, et elle diminue en hiver. Ces fortes variations lorsqu’elles sont trop soudaines et intenses peuvent être préjudiciables à l’élevage des coquillages.
101 000 km2 = superficie des bassins versants des cours d’eau se jetant dans le Parc, soit 19% de la surface de la France métropolitaine. L’aire de répartition de ces bassins versants s’étend de la Vendée à la Haute-Garonne.
Le Parc compte 6 estuaires : le Payré, le Lay, la Sèvre niortaise, la Charente, la Seudre et la Gironde.
La qualité de l’eau
Les enjeux qualitatifs de l’eau sont déterminants pour le bon fonctionnement des écosystèmes ainsi que pour les activités maritimes primaires qui en dépendent.
Les eaux littorales et marines subissent des pollutions d’origines humaines (microbiologiques, chimiques, déchets…) liés essentiellement aux activités terrestres et plus rarement marines.
La qualité sanitaire des zones de production est un enjeu majeur pour les professionnels élevant des coquillages. Si la qualité des eaux se détériore, du point de vue microbiologique, chimique ou bactériologique, la conchyliculture et la pêche peuvent être suspendues, les coquillages devenant impropres à la consommation humaine.
La gestion des débits et de la qualité des eaux douces avec les acteurs terrestres et maritimes est essentielle pour garantir le bon fonctionnement des écosystèmes estuariens, littoraux et marins et pour les activités maritimes, notamment les activités primaires telles que la pêche et la conchyliculture