Je signale un animal échoué
Il peut arriver que des animaux s’échouent sur les côtes du Parc naturel marin. Voici la marche à suivre si vous constatez un mammifère marin, une tortue ou encore un oiseau mort ou en difficulté sur le littoral.
Je ne touche à rien
Lorsque je découvre un animal échoué, je reste à distance et je ne le manipule pas. C’est un animal sauvage qui peut causer des blessures. De même, j’évite ainsi tout risque de transmission de maladie potentiellement portée par l’animal.
En ne touchant à rien, je ne blesse pas davantage l’animal ni n’abîme son cadavre en le bougeant.
Je découvre un mammifère marin échoué
Si je découvre un dauphin, un marsouin, un phoque etc., je contacte immédiatement l’observatoire PELAGIS au 05 46 44 99 10 (disponible 7j/7).
Je reste à distance et signale, le plus précisément possible, le lieu, l’espèce, la taille et l’état de l’animal. L’examen d’un mammifère marin échoué est indispensable avant toute manipulation, et doit être effectué par une personne mandatée (toute intervention sur les mammifères marins est encadrée par la loi). L’expert pourra ainsi identifier et constater des causes de son décès. Toutes ces données peuvent être utiles pour prendre des mesures et réduire les pressions.
- Si l’animal est mort
Je ne touche à rien et préviens immédiatement l’observatoire PELAGIS, quelque soit l’état de décomposition du cadavre. Une personne habilitée à intervenir du Réseau National d’Échouages (RNE) se rendra sur le site dans les plus brefs délais. Avant d’être examiné, l’animal sera retiré de la plage par les services de nettoyage des plages (Commune ou Département). Les agents du Parc naturel marin sont habilités pour ces interventions.
- Si l’animal est vivant
Je ne touche à rien et préviens immédiatement l’observatoire PELAGIS. J’évite de générer des attroupements, de l’agitation et du bruit autour de l’animal. Je ne manipule pas l’animal inutilement pour ne pas le stresser et le blesser, il pourrait également chercher à se défendre en occasionnant des morsures et des coups. Je peux l’arroser prudemment en attendant les secours (RNE ou services de secours), les seules personnes qualifiées pour la remise à l’eau de l’animal : je ne tente rien tant qu’ils ne sont pas sur place.
Je découvre une tortue marine échouée
Deux espèces de tortues marines fréquentent régulièrement les eaux du Parc, la Tortue luth (Dermochelys coriacea) et la Tortue caouanne (Caretta caretta).
Si j’en découvre une, je garde mes distances et je contacte immédiatement l’Aquarium de La Rochelle au 05 46 34 00 00 (disponible 7j/7).
Les échouages de tortues vivantes concernent généralement celles au stade juvénile pélagique (premières années suivant la naissance).
Les échouages d’individus morts concernent essentiellement les tortues luth, reconnaissables grâce à leur grande taille et à leur carapace noir violacé dépourvue d’écailles.
Si l’animal est vivant, l’objectif est de l’acheminer dans les meilleurs délais vers le Centre d’Études et de Soins pour les Tortues Marines (CESTM) de l’Aquarium de La Rochelle afin qu’il soit pris en charge et relâché en mer après avis vétérinaire favorable.
Je découvre un oiseau échoué
Les oiseaux marins peuvent s’échouer sur le littoral, notamment en raison des conditions météorologiques ou d’une pollution marine. Si je découvre un individu, je contacte la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) au 05 46 82 12 34.
- Si l’oiseau est mort
Je ne le manipule pas pour éviter tout risque de transmission de maladie.
- Si l’oiseau est vivant
Je ne le manipule pas et j’observe son comportement et l’environnement dans lequel il se trouve pour m’assurer que l’oiseau est effectivement en détresse. Avant de recueillir l’animal, je vérifie qu’il est manifestement blessé : aile pendante, traces de saignement, incapacité de se tenir sur ses pattes, absence de réaction en ma présence etc. Si c’est le cas, je peux intervenir.
Comment intervenir si je constate un oiseau en détresse ?
- Je me protège en utilisant des gants et je reste alerte. C’est un animal sauvage qui peut montrer des réactions de défense.
- Je capture l’oiseau avec prudence et sans précipitation, à l’aide d’un tissu épais. Je maintiens ses ailes collées au corps et sa tête cachée. Je ne lui ferme pas le bec avec un ruban ou du scotch.
- Je ne le nourris pas et ne lui donne pas à boire, il pourrait s’étouffer ou ingérer une nourriture inadaptée.
- Je le place dans un carton et l’isole dans une pièce sombre et tempérée, en attendant de le transférer vers une structure habilitée.
Je contacte le centre de sauvegarde LPO le plus proche ou le centre de soins le plus proche.
Je peux toujours appeler la LPO qui m’indiquera la marche à suivre.