Je pratique un sport nautique
Les activités sportives sont nombreuses sur le littoral et sur le plan d’eau du Parc : voile, plongée, kitesurf, stand-up paddle, surf, char à voile, équitation, etc. Pour limiter les impacts de nos activités sur l’environnement, quelques gestes simples permettent de profiter du grand air sans dégrader le milieu marin. À nous de jouer !
Bien préparer ma sortie
Pour éviter le dérangement d’espèces ou la dégradation d’habitats naturels, il est recommandé de bien préparer sa sortie en amont. Avant de partir :
- Je me renseigne sur les sites de pratiques sportives, les zones de navigation, le balisage et la réglementation. Des recommandations particulières peuvent s'appliquer sur les sites sensibles ou protégés comme les réserves naturelles.
- Je fais attention aux horaires et coefficients de marées ainsi qu’à la météo pour ne pas me faire surprendre !
- Je vérifie mon matériel, pour ma sécurité et pour éviter toute pollution environnementale (perte de leash, écaillement de peinture, perte de morceaux de plastique, etc.). Les débris peuvent mettre des années avant de disparaitre et peuvent diffuser des substances dangereuses dans le milieu naturel.
- Je prévois de quoi ramener mes déchets, de préférence un sac lourd ou un panier pour ne pas qu’il s’envole !
- Pour une activité encadrée, je privilégie des prestataires ayant une démarche responsable et respectueuse du milieu marin.
Le plus !
Je télécharge l’application mobile Nav&Co sur mon smartphone. Elle me donne accès à la réglementation, au balisage maritime en vigueur ainsi qu’à de nombreux points d’intérêts répertoriés pour mieux connaître les espèces animales et végétales présentes sur le site et les bons gestes à adopter en leur présence.
Sur le site de l’activité
Un comportement adapté contribue à préserver la faune, la flore et les habitats naturels du littoral :
- Je prépare mon matériel sur les parkings autorisés ou près de l’eau, à distance de la laisse de mer et des dunes qui sont fragiles.
- J’accède au littoral par des sentiers autorisés et balisés ou les cales à disposition pour accéder à la plage. Ainsi, je préserve les espèces animales et végétales et ne contribue pas à l’érosion du littoral ! En effet, en marchant sur les dunes, je peux écraser les plantes qui y vivent et qui jouent un rôle essentiel dans la stabilisation du sable.
- Sur la plage, je fais attention à la laisse de mer (débris laissés par la mer au gré des marées) et à ses habitants. La laisse de mer abrite des insectes, mollusques et petits crustacés qui nourrissent de nombreux animaux.
- Je ne dérange pas les oiseaux sur la plage : je ne les approche pas et je les observe à distance, idéalement à l'aide de jumelles. Le Parc est un lieu de repos pour les oiseaux côtiers et de nombreux oiseaux migrateurs. Perturber les oiseaux lors de leur repos migratoire peut les faire fuir, ce qui les oblige à dépenser plus d'énergie. Cela les fatigue et peut mettre en péril la suite de leur voyage.
- Si je promène mon chien sur la plage, je le garde en laisse pour éviter tout dérangement de la faune. Pourquoi ? Les espèces présentes sur la plage sont très sensibles au dérangement d’autres animaux, et notamment celui de nos amis les chiens. Par exemple, le Gravelot à collier interrompu, espèce en danger de disparition, fait son nid dans le sable sur le haut des plages et peut l’abandonner s’il détecte la présence d’humains ou de chiens.
- Sur les estrans rocheux, je regarde où je mets les pieds pour ne pas endommager des écosystèmes fragiles comme les récifs d’hermelles. Ces récifs fragiles construits par de petits vers marins (les hermelles) sont le refuge pour de nombreuses autres espèces.
- J’évite d’embarquer et de débarquer dans des zones protégées, de nidification ou de nourricerie.
Pendant mon activité
Des règles de sécurité permettent de se protéger, mais aussi de protéger son matériel et l’environnement.
- Quelle que soit mon activité, je ne m’approche pas des animaux que je rencontre et je respecte les chemins balisés.
- J’adapte mon allure à la situation, je réduis ma vitesse et j’évite les changements brutaux de direction pour laisser le temps aux animaux de s’éloigner.
- Je fais attention à ne pas perdre de matériel. Un frottement de support contre les rochers peut entraîner le rejet de microparticules de plastique dans l’eau.
- Si je pratique un sport motorisé (jet-ski, wake-board, ski nautique, etc.), je conduis de manière à réduire le bruit et les émissions polluantes qui peuvent porter atteinte à la faune et à la flore marines.