Je me promène sur le littoral

Les côtes rocheuses, sableuses ou vaseuses du Parc sont des espaces de promenade mais avant tout des écosystèmes naturels et fragiles. Prendre le temps de se promener permet de découvrir la diversité des milieux naturels du bord de mer et de s’émerveiller devant les paysages. Mais attention à ne pas déranger les espèces qui y vivent !

Je respecte la biodiversité

Certains comportements aident à préserver les espèces animales et végétales du littoral :

  • J’accède au littoral par des sentiers autorisés et balisés. Pourquoi ? Je préserve ainsi les espèces animales et végétales et je n’accentue pas l’érosion du littoral ! En effet, en marchant sur les dunes, je peux écraser les plantes qui y vivent et qui jouent un rôle essentiel dans la stabilisation du sable.
  • Je ne dérange pas les oiseaux sur la plage : je les observe à distance, idéalement à l'aide de jumelles. Le Parc est un lieu de d’alimentation et de repos pour les oiseaux côtiers et de nombreux oiseaux migrateurs. Faire s’envoler les oiseaux lors de leurs phases d’alimentation ou de repos les oblige à dépenser plus d'énergie. Cela les fatigue et peut mettre en péril la suite de leur voyage.
  • Je garde mon chien en laisse (sur les plages autorisées), il peut déranger les espèces sauvages (envol d’oiseaux, piétinement de nids etc.).
  • Je fais attention à la laisse de mer (débris laissés par la mer au gré des marées). La laisse de mer abrite des insectes, mollusques et petits crustacés qui nourrissent de nombreux animaux.
  • Sur les estrans rocheux : je remets en place les pierres que je soulève car les espèces qui vivent dessus et dessous dépériront si le rocher reste renversé. Il faut de nombreuses années pour que la faune et la flore se reconstituent sur un rocher non replacé dans sa position d’origine.
  • Je fais attention où je mets les pieds pour ne pas détruire les milieux sensibles comme les récifs d’hermelles et les herbiers de zostères dont le rôle écologique est essentiel. Comme les forêts, ce sont les poumons de la planète !
  • Je m’abstiens de cueillir des végétaux.
  • J’emporte mes déchets.
Littoral de l'île d'Oléron

Littoral de l'île d'Oléron

Cécile Barreaud / Office français de la biodiversité

Littoral de l'île d'Oléron

Cécile Barreaud / Office français de la biodiversité

Panneau de signalisation de zone de reproduction du Gravelot à collier interrompu - plage de la Bouverie

Panneau de signalisation de zone de reproduction du Gravelot à collier interrompu - plage de la Bouverie

Raphaël Leprince / Office français de la biodiversité

Panneau de signalisation de zone de reproduction du Gravelot à collier interrompu - plage de la Bouverie

Raphaël Leprince / Office français de la biodiversité

Nids de Gravelot à collier interrompu

Nids de Gravelot à collier interrompu

Thierry Josse / Office français de la biodiversité

Nids de Gravelot à collier interrompu

Thierry Josse / Office français de la biodiversité

Oiseaux marins et limicoles s'alimentant dans la laisse de mer

Oiseaux marins et limicoles s'alimentant dans la laisse de mer

François Colas / Office français de la biodiversité

Oiseaux marins et limicoles s'alimentant dans la laisse de mer

François Colas / Office français de la biodiversité

Focus sur le Gravelot à collier interrompu

Ce petit limicole fréquente le littoral du Parc dès le printemps en période de reproduction. Il dépose et couve ses œufs à même le sol, soumis au piétinement et autres dérangements liés aux activités humaines.

En promenade :

  • J'ouvre l'œil et je fais attention où je mets les pieds
  • Je privilégie le bas de la plage (sable mouillé) pour me promener
  • Je tiens mon chien en laisse
Et toujours, lorsque je vais sur le littoral, je fais attention aux horaires et coefficients de marées ainsi qu’à la météo pour ne pas me faire surprendre !
Doris de Krohn (Felimida krohni)

Doris de Krohn (Felimida krohni)

Julie Pilloud / Office français de la biodiversité

Doris de Krohn (Felimida krohni)

Julie Pilloud / Office français de la biodiversité

Affiche du programme de sciences participatives "Nudibranches des pertuis"

Affiche du programme de sciences participatives "Nudibranches des pertuis"

Affiche du programme de sciences participatives "Nudibranches des pertuis"

Récifs d'hermelles en boules

Récifs d'hermelles en boules

Anavel Ravaud / Office français de la biodiversité

Récifs d'hermelles en boules

Anavel Ravaud / Office français de la biodiversité

Je participe à la protection du littoral

Plusieurs programmes de sciences participatives sont déployés à l’échelle du Parc afin de collecter des données sur différentes espèces. Je peux lier l’utile à l’agréable lors de mes promenades en partageant mes observations et ainsi contribuer à ces suivis participatifs !

  • Je partage mes observations de nudibranches

Sur l’estran à marée basse, je peux observer de petites limaces de mer souvent colorées dans les flaques laissées par la marée : ce sont des nudibranches. Le Parc, en collaboration avec différents acteurs du territoire, mène un projet de sciences participatives pour recenser ces jolis petits animaux souvent colorés à l’échelle de son territoire. Et il est vaste !

Si j’en découvre, je peux partager mes observations sur FAUNA et sur le carnet de plongée naturaliste CROMIS de la FFESSM (Fédération Française d’Études et de Sports Sous-Marins).

Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page Facebook du projet : Nudibranches des Pertuis

  • Je partage mes observations d’hermelles

Piloté par l’IFREMER et en partenariat avec le Parc, le projet REEHAB vise à suivre, cartographier et mesurer l’état de santé des récifs d’hermelles, bioconstructions construites par de petits vers marins à partir de grains de sable.

Je peux participer à ce projet en partageant mes observations d’hermelles ici.