Le Parc naturel marin : c’est aussi du vert !

19 juin 2020

Pour mener le projet de cartographie des habitats côtiers (CartoHECO), lancé en ce début d’année, les premières sessions sur le terrain ont eu lieu le 16 juin, en collaboration avec l’équipe de la Réserve naturelle nationale (RNN) de la Baie de l’Aiguillon. 

Equipe de la Réserve naturelle nationale et du Parc naturel marin

Equipe de la Réserve naturelle nationale et du Parc naturel marin

Aurélie Dessier - OFB

Equipe de la Réserve naturelle nationale et du Parc naturel marin

Aurélie Dessier - OFB

Prés salés de Triaize (Vendée) : spartine maritime (spartina maritima)

Prés salés de Triaize (Vendée) : spartine maritime (spartina maritima)

Aurélie Dessier / OFB

Prés salés de Triaize (Vendée) : spartine maritime (spartina maritima)

Aurélie Dessier / OFB

Chiendent (Elymu spp.) sur le polder de la commune de Triaize (85)

Chiendent (Elymu spp.) sur le polder de la commune de Triaize (85)

Aurélie Dessier - OFB

Chiendent (Elymu spp.) sur le polder de la commune de Triaize (85)

Aurélie Dessier - OFB

Obione faux-pourpier (Halimione perennis) sur la commune de Charron (17)

Obione faux-pourpier (Halimione perennis) sur la commune de Charron (17)

Aurélie Dessier - OFB

Obione faux-pourpier (Halimione perennis) sur la commune de Charron (17)

Aurélie Dessier - OFB

Les équipes du Parc et de la Réserve (co-gérée par l’OFB et la LPO) étaient dans les prés salés de la baie de l’Aiguillon, à proximité du canal du Curé (Charente-Maritime) et sur le polder de Triaize (Vendée), Situés dans la partie haute de la vasière, les prés-salés (également appelés schorres) sont recouverts par les eaux salées quelques jours par mois, lors des marées de vives-eaux. De nombreuses plantes dites halophiles, supportant de grandes variations de salinité, s’y développent : mosaïques végétales telles que des prairies à puccinellies ou à chiendents, à salicornes et spartines offrant refuge et alimentation à de nombreuses espèces.
Le Parc abrite près de 20% de la surface de la façade atlantique de ces habitats d’intérêt européen.

Durant cette journée, les équipes ont caractérisé ces étendues végétales en identifiant  les espèces d’intérêt communautaires listées au titre de la Directive Habitats Faune Flore. Sur le terrain, les gestionnaires ont suivi une ligne virtuelle pré déterminée et ont collecté des observations sur des espèces végétales ou des groupes d’espèces le long de cette ligne. Ces données de terrain viendront compléter l’analyse d’images satellites facilitée par de « l’apprentissage automatique ».

De nouvelles opérations de collecte de données sur le terrain se poursuivront jusqu’à la fin de l’été sur l’ensemble du Parc, en coopération avec les 4 réserves naturelles et le bureau d’étude I-Sea.

Le projet de cartographie des habitats benthiques côtiers (CartoHECo) est un projet de recherche et développement piloté par le Parc, mené avec le bureau d’étude I-Sea, et soutenu financièrement par l’Union européenne – Life MarHa. Il a pour objectif de cartographier 3 habitats intertidaux à l’échelle du Parc : les herbiers de zostères naines, les champs de macro-algues des platiers rocheux et les prés-salés. Ces cartographies sont réalisées grâce à l’analyse d’images satellites, facilitées par de l’apprentissage automatique d’une grande quantité de données, et des observations sur le terrain telles que celles réalisées par les équipes de la Réserve et du Parc naturel marin le 16 juin.